INTERNET HAUT DEBIT SUR LES TELEPHONES PORTABLES

LE FUTUR d'INTERNET

LE PASSE d'INTERNET


INTERNET SUR LES TELEPHONES PORTABLES ?

Le WAP au débit ridicule ne fera pas une longue carriére ! Bientot le GPRS puis l'UMTS

GPRS (General packet Radio Service) : annoncé pour le dernier trimestre 2000 , permettra des débits beaucoup plus rapides (40 à 100 kbits/sec). Attention les télephones WAP ne sont pas compatibles GPRS !

UMTS : 3éme génération de portables avec accés à Internet haut débit (2 Mbits/sec) qui va rendre obsoléte tous les autres. Son arrivée annoncée initialement en 2002 sera plutot en 2003-2005 à cause de l'ampleur des investissements pour le réseau en plus ticket d'entrée demandé par l'état français (32,5 milliards de Francs par opérateur). Les télephones feront aussi agenda électronique, walkman, assistant personnel, lecteur MP3, caméra et seront donc cher au moins au début

Qu'est-ce que l'UMTS ?

L'UMTS est la norme dite de 3e génération qui permet de se connecter à Internet, de pouvoir recevoir et envoyer des images et de la vidéo mais aussi d'avoir aussi accès à des services interactifs et multimédia à partir de son portable. L'UMTS est basé sur une évolution du standard GSM. Il permet de pouvoir recevoir des informations à une capacité de 2 Mbit/s dans un environnement peu mobile. Cette capacité élevée permet une connexion Internet et un transfert de données rapide, mais aussi de pouvoir utiliser des outils tels que la video-conference ou le multimédia (jeux..). L'UMTS permet donc d'étendre les possibilités d'utilisation de son portable.

L'UMTS, un enjeu global

Comme vous pouvez vous en douter, le développement du standard UMTS intéresse de nombreux pays et les enjeux économiques sont très importants. Le Japon, par exemple, attend impatiemment une solution qui permettra d'accroître son réseau de 2e génération déjà saturé. Disponible des 2001, cette nouvelle technologie de 3e génération sera officiellement disponible au Japon, puis en Europe a partir de 2002. Cependant, British Telecom a déjà lancé un programme de mise en place de réseau UMTS en Angleterre, sur l'île de Man, qui sera disponible des 2001. L'UMTS, aussi connu sous le nom de W-CDMA, sera donc adopté par de nombreux pays dans le monde entier, même s'il est encore très difficile d'estimer l'ampleur de son développement au niveau mondial.


FUTUR (proche)

A l'aube du troisième millénaire, de nouvelles formules d'accès à Internet prennent leur essor et qui tendront à terme à prendre le pas sur l'accès commuté, et dont certaines s'affranchissent de la boucle locale filaire : il s'agit notamment du câble, de la Boucle Locale Radio et des technologies xDSL qui permettent de doper les performances de la boucle locale filaire.

Un internet de plus en plus complexe nécessitant des processeurs encore plus rapides ?

Et ce n'est pas fini !! Intel annonce pour 2005 une puce à 10 GHz capable d'effectuer 20 millions d'opérations quasi simultanément. Ce microprocesseur super puissant sera basé sur des transistors d'épaisseur 0,03 microns avec une nouvelle composition évitant de dégager une chaleur excessive.

La souris sensitive : La compagnie Manhattan Scientifics a annoncé avoir acquis des droits pour l'exploitation d'une technologie permettant de transmettre une sensation de toucher à l'utilisateur. Une version compatible Mac du produit est sur les rails.

L'appareil se présentera sous la forme d'une souris spéciale retransmettant à l'utilisateur des signaux nerveux provoquant une sensation de "toucher" des matières affichées à l'écran. Suivant la position du curseur sur l'écran, le système baptisé "e-Touch" génèrera un signal correspondant à la matière pointée, et, par l'entremise de la souris, le transmettra au cerveau de la personne. Il sera donc possible de sentir une surface lisse et froide comme du verre ou chaude et soyeuse comme un pelage d'animal en fonction de l'image affichée. Aux dires des inventeurs du système, "e-Touch" représentera une révolution dans la manière d'utiliser un ordinateur. Les machines actuelles sont déjà capables de produire de l'image et du son, mais il n'y a pas de raison que les autres sens soient mis de côté. . Avec "e-Touch", la palette va s'étendre à un quatrième sens, le toucher. Une chose est sûre, nous relations futures avec les ordinateurs ne passeront plus seulement par la vue et l'ouïe comme aujourd'hui.

Moins sérieusement, on peut imaginer que la souris sensitive (sensuelle ?) de Manhattan Scientifics, si elle voit le jour, intéressera beaucoup les amateurs de sites "roses"...


PASSE : Un peu d'histoire concernant Internet

Les principes qui font le succès actuel d'Internet trouvent leurs origines aux Etats-Unis à la fin des années 50. En 1957, le ministère de la Défense américain crée l'agence pour les projets de recherche avancée (ARPA, Advanced Research Project Agency ). Dans un contexte de guerre froide marqué par les derniers succès scientifico-militaire Soviétiques, cette dernière est mise en place dans le but de renforcer les développements scientifiques susceptibles d'être utilisés à des fins militaires.

En 1962, Paul Baran, de Rand Corporation, réalise à la demande de l'US Air Force une étude sur les systèmes de communication militaires. Il y énonce les principes et les avantages d'un réseau très décentralisé à structure maillée, c'est-à-dire avec plusieurs chemins possibles pour communiquer entre deux nœuds du réseau. La redondance des connexions et des ordinateurs doit, selon lui, garantir son fonctionnement, même en cas de destruction partielle du réseau (par exemple, dans le contexte de guerre froide, en cas d'attaque nucléaire). Le modèle proposé est celui d'un réseau dans lequel il n'existe pas de point central, afin d'éviter une paralysie du réseau si ce point névralgique venait à être détruit. Cette absence de point central évite aussi les problèmes de saturation liés à la croissance du réseau. En cas de destruction de machines ou des connexions, les machines restantes doivent être capables de se reconnecter entre elles en utilisant les lignes en état de marche. Pour rendre les liaisons totalement sûres, on décida que ces réseaux utiliseraient la technique de commutation par paquets, technique de transmission d'information consistant à segmenter le message à transmettre en une série de paquets qui sont véhiculés par le réseau. Ainsi naquit Arpanet.

1969 : Installation de l'ARPAnet entre 4 universités et premier @-mail entre Los Angeles et San Francisco.

La première mise en œuvre d'Arpanet est réalisée à UCLA (University of California at Los Angeles), entre quatre mini-ordinateurs puissants. Des nœuds supplémentaires ont été ajoutés progressivement au réseau, notamment à l'Institut de Recherche de Stanford, à l'Université de Californie à Santa Barbara et à l'Université d'Utah. Cette dernière fut le premier site à autoriser ces connexions sur son système depuis les autres sites.

1972 : Le signe @ est choisi pour les adresses !

En 1972, à la Première Conférence Internationale sur les Communications Informatiques une démonstration du réseau Arpanet de quarante nœuds est réalisée devant un public de spécialistes de plusieurs pays, dont la France. Les discussions entre les représentants des différents projets de réseaux à commutation de paquets portent sur le besoin de travailler sur des protocoles de communication communs. L'InterNetwork Working Group est créé pour répondre à ce besoin de conception de protocole de communication communs. Le président de ce groupe, Vinto Cerf, propose une première ébauche de la future architecture internationale : un ensemble de réseaux autonomes interconnectés par des passerelles. Les sous-réseaux fédérés doivent disposer d'une grande indépendance, semblable à celle des différentes machines formant Arpanet.

Entre 1972 et 1974 sont développées les premières spécifications des protocoles Internet, notamment Telnet (émulation de terminal), FTP (transfert de fichiers) et TCP (Protocole de communication). En 1977, c'est le format des messages électroniques qui est défini. En 1979, l'ARPA créé l'ICCB, Internet Configuration Control Board, afin de contrôler l'évolution du réseau.

Petit à petit, cet ensemble de réseaux s'étend aux universités et grandes entreprises situées aux Etats Unis et en Europe. La communauté scientifique peut ainsi échanger le fruit de ses recherches beaucoup plus facilement.

1980 : Première expérience de Minitel en France

L'année 1983 marque la date de la division d'Arpanet en deux sous-réseaux, Arpanet et Milnet, ce dernier étant rattaché au Defense Data Network, c'est-à-dire au réseau militaire Américain. Arpanet joue le rôle d'épine dorsale du réseau Internet aux Etats-Unis jusqu'en 1990, date à laquelle il est intégré au NSFnet, le réseau du National Science Foundation qui deviendra l'épine dorsale d'Internet entre 1990 et le 30 avril 1995, date à laquelle il est remplacé par un ensemble de quelques grands réseaux interconnectés (notamment MCInet, Sprintnet, ANSnet).

1984 : 1000 ordinateurs sont connectés

1985 : Fondation d'AOL

1985 : généralisation du Minitel en France

Entre temps, le réseau devient mondial et le World Wide Web apparaît en 1993 à la suite des développements du CERN (Centre Européen de Recherche Nucléaire) autour du langage HTML (Hyper Text Markup Language), qui permet d'afficher de façon structurée et conviviale des pages et qui sert depuis de formidable catalyseur au développement exponentiel d'Internet dans le monde, en termes de machines connectées et d'utilisateurs.

1989 : Conception du World Wide Web au CERN de Genève

1990 : ARPAnet devient Internet

1991 : Lancement du World Wide Web

1991 à 1993 : le Web se répand mais le manque de logiciels de navigation est un frein important. Des étudiants de l'Illinois créebt Mosaic rapidement détroné par Netscape

1993 : Fondation de Netscape

1994 : Fondation de Yahoo ! par 2 étudiants de Stanford qui entre au Nasdaq 2 ans plus tard

Fin mai 1994, le premier fournisseur d'accès grand public à Internet français, WorldNet, ouvre les portes de l'Internet au grand public français. L'Internet est enfin accessible à tous, vite suivi par d'autres. C'est ainsi que France Telecom se lancera à son tour sur ce marché avec Wanadoo au printemps 1996.

1999 : Internet Explorer commence à détroner Netscape

Avec l'apparition de nouvelles formules d'accès (sans abonnement puis forfaits), conjuguée à la démocratisation des ordinateurs personnels, le marché de l'accès commuté au réseau Internet connaît depuis deux ans une croissance soutenue. Les données diffusées par l'Association des Fournisseurs d'Accès Internet (AFA) ont montré par exemple que le marché a doublé durant l'année 1999, à la fois en nombre d'abonnés mais également en volume, pour représenter fin septembre 2000, 4 590 000 abonnés générant plus de 40 millions d'heures mensuelles.